Suivi des ruches
                              de 2014 à 2018

2018: JANVIER, Attention, l'hiver n'a pas été rude, vos ruches ont très certainement eu de l'activité, donc leur réserve de nouriture à diminuée. Pensez à les soupeser, voir profitez d'un temps clément (entre 10 et 13°) pour y mettre un pain de CANDY. Vous aurez ainsi toutes les chances de les avoir en pleine forme à la sortie de l'hiver.

           MARS, première visite de mes ruches. 1 morte, 1 faible et une populeuse.
Nettoyage des planchers et retrait des grilles d'entrée.
         
               AVRIL, nouveau contrôle, la populeuse évolue normalement.
La seconde, je découvre la présence d'un nid, donc nouveau nettoyage et reine non vue. Introduction d'un cadre de couvain récent afin de prévoir la création de cellules royales dans le cas où la reine a réellement disparue.

           MAI, en début de mois constat qu'une ruche était très populeuse et qu'au vu de la floraison des arbres fruitiers elle risquait d'être trop serrée alors j'ai décidé de poser un corps de ruche supplémentaire. Cela permet de donner du volume et ne pas risquer un essaimage éventuel et également pouvoir recréer un nouvel essaim.

              Nouveau passage mi-mai, catastrophe! C'est la bérézina, effondrement total de mes 2 dernières ruches. Après vérification, les reines sont bien présentes
et beaucoup de butineuse. Plus de ponte dans l'une et presque rien dans l'autre avec des réserves de nourriture au stric minimum.
               Retrait du corps de ruche supplémentaire pour réduire le volume à chauffer. Retrait de la reine (dans la plus peuplée) après avoir placé un cadre de ponte dans le corps orphelin (afin de permettre de créer une cellule royale) en laissant un cadre de nourriture et le maximum de butineuses.
                Création d'une nouvelle ruche avec un cadre de nourriture, un cadre de couvain avec la reine et nourrissage par petites doses pour stimuler la reine à pondre. Malheureusement, je ne suis présent que quelques jours donc plus qu'à espérer un réchauffement du temps et que la nourriture apparaisse.

          Juillet, un constat, plus de mâle au sein de la ruche, cela veut tout simplement dire que la nourriture manque. Pensez à contrôler les réserves
de vos ruches afin de bien préparer l'hiver. Si elles ne trouvent plus leur nourriture, prévoir d'effectuer un apport de sirop.
               
             Août, magnifique, mon travaille du mois de mai a permis de relancer
mes ruches et elles ont pu me produire quelques kilo de ce bon nectar. Comme quoi, être attentif à leur état peut permettre d'éviter le pire.   

            Octobre, après plus d'un mois seules, j'ai pu retirer les hausses que j'avais mis à lécher sur mes nourrisseurs,sauf une où l'essaim se permet de déposer encore du nectar. Je la retirerai à mon prochain passage, logiquement  aucun
problème car il n'y aura pas de refroidissement vu que la hausse se trouve sur un nourrissseur. Au moins si elles désires récupérer le nectar, si le temps le permet, il reste à leur disposition.


            Novembre, j'étais heureux car j'avais réussi à monter mon cheptel jusqu'à
8 ruches. Mais voilà, dernièrement je vois des guèpes entrer dans mes ruches.
Cela m'a intrigué, alors au vu des températures je décide de voilà contrôler la présence d'abeilles. Je colle mon oreille à la ruche, tape doucement dessus et aucun vrombrissement de la part des hôtes de la ruche. Je découvre ce même problème sur plusieurs alors je décide d'approfondir mon inspection. Ayant mes nourrisseurs NICO, je ne vois aucun passage d'abeilles devant les obturateurs plastique ce qui m'amène à vérifier l'intérieur et voilà le problème, mais je n'ai
pas la raison. 
                                        
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Pourtant, la nourriture est bien présente,  certaines abeilles sont morte la tête dans les alvéoles. Ce qui est étonnant c'est le manque d'abeilles, alors que la ruches étaient fortes.



2017:  Quatrième année

Décembre, j'ai profité d'une petite acalmie, pour soulever le toit de mes 3 ruches situées dans les Vosges. Surprise, 2 ont déjà consommé la moitié du CANDY. A suivre de près!

Juillet à août, vous n'effectuez pas de transumance, pensez à vérifier la quantité
de nourriture dans le coprs de ruche afin de permettre à vos abeilles de passer
un bon hiver. Si il y a un manque de nourriture, effectuez un apport de sirop, voir
éventuellement du sucre tout en sachant que son taux d'humidité doit être le plus
bas et surtout ne pas oublier d'y adjoindre du vinaigre de cidre pour éviter la fermentation et donc le risque de NOSEMOSE.
Penser à traiter vos ruches contre le VARROA.
Si vous placez les grilles devant l'entrée de vos ruches, pensez à permettre suffisemment d'espace pour que vos mâles puissent être expulsés.


  PENSEZ A PLACER UNE RESERVE D'EAU AU PLUS PRES!

De mi avril à fin mai, effectuez un contrôle de votre ruche afin de vérifier que vos abeilles ne préparent pas des cellules royales, ce qui entrainerai très certainement, à terme, un essaimage.
Le problème de l'essaimage, c'est la réduction de votre essaim et par conséquent plus de possibilité de produire du miel, dans l'année ou alors très peu!

Pour augmenter la ponte de votre reine, il vous est possible de verser de petites doses de sirop dans le nourrisseur ce qui fait penser à une entrée de nectar. Cela permet, entre autre, d'augmenter votre capacité et préparer ainsi votre futur récolte. Penser que la température doit toujours être au-dessus des 12° (à l'extérieur) sinon les abeilles ne menterons pas dans le nourrisseur car il leur faut garder le couvain au chaud.

Fin MARS-début AVRIL, prévoir la visite de printemps de vos ruches.

Les premières belles journées ensoleillées de janvier nous auront permis de voir évoluer nos amies butineuses pour effectuer leur toilette après cette période enfermement, faute à une température trop basse.

Attention toutefois, ces premières sorties sont un problème dans le cas de ruches proche d'habitation, pour le linge qui se trouverai suspendu à l'extérieur. Risque de confli avec votre voisinage. La raison est fort simple, les abeilles profitent de cette sortie pour se vider.

Par contre, il vous faut en profiter pour constater si il y un risque de NOSEMOSE au sein de vos ruches et ce sans être dans l'obligation de les ouvrir afin de ne pas les refroidir.
Un début de NOSEMOSE ne devrai pas être un gros problème si nos amies peuvent s'alimenter rapidement et normalement. Toujours est-il qu'il faudra rapidement constater si l'intérieur de vos ruches ne sont pas contaminées, si c'est le cas il faudra le déclarer au plus vite auprès de votre service de santé. Mais avant d'effectuer un contrôle intérieur, vérifiez vos planches d'envole.
Il est également temps de profiter d'une après-midi ensoleillée et chaude (mini 12°) pour ouvrir votre ruche et déposer un pain de CANDi afin d'éviter un risqe de famine. Le temps se réchauffant, l'activité au sein de la ruche  s'intensifie et par conséquent la consommation augmente. Une impossibilité de sortir et de trouver de la nourritu
amènerai au périssement de votre ruche.

Les beaux jours arrivent, il va falloir penser à la visite de printemps. Ne pas oublier qu'elle doit s'effectuer par une température minimum de 12° et sans vent afin d'éviter de refroidire la ruche. Contrôler s'il y a de la ponte, la recherche de la reine n'est pas obligatoire. La visite doit être rapide

2016: Ma troisième année est compliquée.

Le printemps aura été dure, car les essains ne sont pas proche et par conséquent il ne m'est pas possible de contrôler le niveau de la nourriture. M'étant inscrit à une formation dans mon secteur, j'ai appris que leur réserve
était faible et par conséquent il était temps d'effectuer un apport.
Malheureusement, à mon arrivée, découverte de la perte d'un essain pour raison de famine (morte la tête dans l'alvéole. Me restait un essain faible et un fort (celui que j'avais créé). Tous mes efforts non pas permis de sauver le faible, donc perte des 2 essains achetés. J'ai voulu recréer l'essai précédent en divisant ma ruche forte. Cela n'aura pas servi à grand chose car leur perte c'est également précisée dans le temps après une période bourdonneuse et même après avoir voulu introduire une nouvelle reine fécondée. Ces essains devaient très certainement être trop faible.

Conseil: si division, rester à proximiter pour contrôler que la ruche sans reine décide de produire (sinon acquérir au plus vite une reine avant qu'elle devienne bourdonneuse) et également nourrire les ruches afin de leur permettre une survie car moins de butineuse et également mettre la reine dans une position de pondre le maximum en lui faisant croire à un miellée.( L'apport doit être fréquent et à petite dose.)

Tout doit être mis en oeuvre pour permettre la survie de nos abeilles. N'étant pas à leur côté, celle-ci ont connu bien des déboires au travers des différences de températures et un temps pas vraiment clément à butiner. Tout cela les a amener dans des phases de famine. En plus perte des reines! La période de production est terminée, reste un essain sur 3, sauvé grâce à l'achat d'une reine. Plus que quelques semaines pour permettre à celui-ci de prendre des proportions qui lui permettront de passer l'hiver dans de bonne conditions. Croisons les doigts!


Bien que confiant, j'ai décidé de m'inscrire auprès d'un rucher école afin d'acquérir plus de connaissances et ce avec l'aide d'anciens apiculteurs pratiquants. Acquisition d'une ruche et de son essain afin d'effectuer un suivi tout au long de l'année après des cours théoriques. 
   Une fois la théorie avalée, nous voilà impatient de passer à l'acte. Malheureusement, 2016 sera l'année de tous les tourments, tant pour nous apiculteurs que pour nos abeilles. La météo a été des plus désastreuses!
   Nos ruches étaient prêtes à transumer, nous voilà parti pour tenter une récolte sur ACACIA. Récupération de nos ruches à 6h00 pour être en mesure de fermer la porte tant qu'elles sont à l'intérieur et les placer sur leur lieu de récolte, dans l'espoir de bénéficier d'une première récolte.
   Durant les 15 jours de leur présence sur le site, la pluie n'a pas cessée de tomber empêchant nos butineuses de sortir. Cette météo néfaste l'aura été à 2 titres, aucune récolte et la constatation que nos essaims été affamés car ne pouvant récolter, elles ont totalement consommée leur nourriture accumulée.
   Nous tentons un nouvel essai sur le tilleul. Là, une météo des plus clémente leur a permis de montrer leur
capacité à travailler assidument et sans rechigner à la tâche.
   Malheureusement, le constat a été des plus médiocre. Non pas qu'elles non pas récolté, bien au contraire!
Seulement voilà, nous les avions récupérées tellement affaiblies qu'il leur a fallues d'abord reconstituer leur
réserve avant de stoker.
   Ces 2 semaines nous aurras permis de produire environs 500gr par ruche. Dur le travail d'apiculteur. Personnellement, je ne pensais pas rencontrer ce type de souci et ce n'était pas fini.
Après cette deuxième transumence, il a été décidé de les ramer au rucher et de ne pas se lancer sur le sapin.
A partir de là nous avons effectué le suivi de notre ruche et le constat a été amer. La flore étant très pauvre
à cette période de l'année, les réserves diminuaient et par conséquent compromettait leur survie durant
la période hivernale. Nous voilà parti à leur servir le repas chaque semaine afin qu'elles puissent enmagasiner,
tout en veillant à ce que les réserves ne prennetpas le dessus. Il faut absolument veiller à ce que la reine ai suffisamment de place pour pondre. Il ne faut pas oublier que c'est la période où le changement va se produire.
Nos athlètes vont disparaître et laisser la place à une nouvelle génération qui devra prendre soin de la reine
durant toute la période hivernale et ce jusqu'à ce que la reine se remette à pondre, ce qui produira nos nouvelles
ouvrières et ce dans l'espoir que 2017 soit meileur, voir nous fasse oublier 2016.

Non seulement il nous faudra soutenir nos abeilles, ce qui n'est déjà pas un petit travail , mais voilà que l'état s'en mêle. A compter de 2017 une nouvelle fiscalité est mise en oeuvre: BONNE CHANCE!

2015: Deuxième année

Acquisition de 2 essains en mai, ce qui a permis une première production non négligeable après mes erreurs de 2014. J'ai également pu diviser un essain ce qui m'a amener à détenir 3 ruches. C'est un bon début.
Le contrôle hivernal m'a permis de constater que les 3 résistaient à l'hiver.

2014: